Living memorial

    Date : 2005

    Maîtrise d’ouvrage : Concours international ouvert lancé par N.P.S.
               National Park Service U.S. Department of the Interior

    Budget : 0€

    Équipe : Dialogue Urbain, Claude Huertas, architecte urbaniste –
               Adrien Foures, paysagiste

    Programme : Mémorial

    Surface : xxx

    Localisation : Pittsburgh, USA

 

Concours pour la réalisation du mémorial du Vol 93 de Pittsburgh, USA

Le concept

En refusant de se soumettre, les héros  du VOL 93, ont choisi le sacrifice et l’honneur.

Pas de bâtiment pour le mémorial du 11 septembre 2001 en l’honneur des passagers du vol 93, mais une allée de séquoias
debout pour l’éternité. Les équipements, l’accueil, les parkings se font discrets, préservant la beauté sauvage de la prairie humide.
Tel un péristyle, l’ordonnancement des futs qui scande l’allée accompagnent la méditation du visiteur sur le chemin
du SACRED GROUND jusqu’au plan d’eau existant qui marque l’accès au naos grec, et préserve la quiétude du lieu de recueillement.

« Les troncs de ces arbres, rouges marbrés de vert, montant sans branches jusqu’à leurs cimes,
ressemblaient à de hautes colonnes, et formaient le péristyle de ce temple  … ».
Citation extraite du roman Atala écrit en 1801 par Chateaubriand.

Pittsburg – United States
Living memorial

The concept
By refusing to submit, the heroes of Flight 93 chose honor and sacrice. Like the columns in a pillared hall, a temple
or a cathedral, the aligned sequoias accompany the visitors as they follow the path leading to the SACRED GROUND.

The trees
The dramatic tension engendered by the site highlights the dramatic events that took place here on September 11, 2001.

Visiting the site
The site is reached along the Gateway sector leading ofrom Route 30. Visitor parking is provided at the Gateway entrance
which also incorporates an information o
ce and surveillance station.

Team members
Claude Huertas, architect and planner Adrien Foures, landscape designer.

Les 7 hameaux de Montsinéry

    Date : 2009

    Maîtrise d’ouvrage : EPAG

    Budget : 99 800 € HT

    Équipe : Dialogue Urbain (architecte urbaniste mandataire),
               Agence Babylone (BET VRD), Botanik Paysage (paysagiste),
               AGIR Environnement (BET Environnement)

    Programme : 600 – 700 logements, activités,
               équipements, commerces

    Surface : 66 Ha

    Localisation : Monstinéry-Tonnegrande, Guyane

 

Projet urbain de l’extension du bourg de Montsinéry, ZAC de Montsinéry – Guyane

LA MISSION

La population de la Guyane est en forte croissance. Le territoire de Montsinéry Tonnégrande doit accueillir une part importante du développement de l’agglomération de Cayenne.
Le bourg de Montsinéry, positionné dans l’axe des alizées au confluent des rivières Montsinéry et Timouthou, con- stitue la première perle d’un chapelet d’îlots urbains entrecoupés de zones naturelles inondables.

L’étude de son extension nous a été confiée par la ville et l’établissement public d’aménagement en Guyane (EPAG), en vue de la création d’une ZAC de 700 logements.

DIAGNOSTIC ET ENJEUX

Les paysages existants (savane, fleuve, mangrove, étang, forêt secondaire…) constituent l’un des principaux atouts du site. Nous avons composé le quartier autour de ces paysages, pour les préserver et les mettre en valeur pour les habitants.

L’intégralité des habitats patrimoniaux et des espèces protégées est, non seulement rigoureusement préservée, mais également mise en scène dans l’espace urbain.

SCENARIOS

Deux façons de répondre aux
enjeux soulevés par le développement
significatif de la ville de Montsinéry
sur un site éloigné du bourg ont été
étudiées, selon les principes de
« hameau » et de « boulevard urbain ».
Un premier scénario qualifié d’extériorité
où le principe de boulevard prévaut.
Un second scénario qualifié d’intériorité
où le principe de « hameau » est dominant.

L’INTERIORITE

L’intériorité (scénario retenu) se traduit par un chapelet d’unités de voisinage distinctes aux limites claires, reliées entre elles par des équipements publics et privés servant d’interface. Dans ce scénario le boulevard conserve son emprise actuelle et prend l’image d’un : « park- way ».

L’EXTERIORITE

L’extériorité se manifeste par le rôle structurant du boulevard urbain et des espaces publics en règle générale. Dans ce scénario la largeur du boulevard urbain est réduite de manière à faciliter les échanges d’une façade à l’autre : ce scénario ne sera pas retenu.

 

SCENARIO RETENU : INTERIORITE / LES HAMEAUX

Le principe de répartition du programme en unités de voisinage de la taille du bourg a donné naissance à une série de hameaux répartis dans les secteurs urbanisables. Les principes de complémentarité et de mixité ont été appliqués à chaque hameau caractérisé par un espace public majeur spécifiquement rattaché à un milieu naturel. Les espaces pubics et les voies sont des supports au développement de la nature au cœur de la ville.




Schéma du parti d’aménagement.
Le couloir écologique, élément structurant du plan
Création de nouvelles liaisons douces entre le bourg et les nouveaux quartiers.



 

LE PROJET :

TRAVAIL SUR LES TYPOLOGIES DE LOGEMENTS
Principes d’architecture bio-climatique : ventilation naturelle, toiture débordante ventilée.

 

PERSPECTIVES D’AMBIANCE
Vivre avec la nature

Place Lacustre

Promenade arboretum

Place préservée

Place fluviale

Jardin intérieur

Place urbaine

LES PLACES NATURE

Ces places-nature représentent des coupures naturelles dans la ville, des lieux de rencontre de la diversité des milieux. Elles apportent une respiration nouvelle, accompagnant la ville dans la nature plutôt que la nature dans la ville. A la différence des places publiques minérales,
le végétal y est principalement mis en scène, ponctué par

L’espace public donneur d’ordre des mutations urbaines

    Date : 2010

    Maîtrise d’ouvrage : Ville du Perreux-sur-Marne

    Budget : 22 800 €

    Équipe : Dialogue Urbain (architecte urbaniste mandataire),
               Olatz Lopez (paysagiste)

   Programme : Requalification de 5 axes majeurs
              pour l’image actuelle et future de la ville

    Surface : xxx

    Localisation : Le Perreux-sur-Marne (94)

 

Mission d’étude urbaine – Image de la ville et mutations urbaines – le Perreux-sur-Marne

La commande

En prévision du passage du POS au PLU, la commune du
Perreux-sur-Marne nous a confié dans un premier temps une
mission ouverte de « regard sur la ville », avec pour objectif de
lui proposer dans un second temps, après une phase de dialogue,
des pistes concrètes pour évaluer sa capacité de mutation et de
densification et pour maîtriser son évolution urbaine.

Notre « regard » associe deux approches, l’une analytique
consacrée à l’histoire urbaine du Perreux, l’autre sensible
consacrée à la visite de la ville. L’image de la ville du Perreux
est positive tant auprès de ses habitants que de ses visiteurs.
Comment préserver ce capital tout en permettant à la ville d’évoluer?
Comment tirer parti de cette réputation pour accueillir en ville de
nouveaux venus, heureux d’y habiter et des entreprises heureuses
de s’y installer et d’y prospérer?
Comment permettre une mutation du tissu urbain qui, tout en
préservant l’acquis, soit créatrice de valeur ajoutée et conforte
durablement la qualité d’accueil de la ville?

Ces questions, beaucoup de villes de la région parisienne
se les posent.

La méthode

Notre analyse a été effectuée en plusieurs étapes. Pour rentrer
dans la compréhension de la ville et notamment de sa physionomie,
nous avons réalisé un état des lieux très complet sur son histoire,
ses ressources et son organisation.

L’approche historique nous a permis de décrypter la fabrication du
tissu urbain et d’identifier les voies structurantes, comme le chemin
de Brie, aujourd’hui avenue Pierre Brossolette, qui reliait Nogent au
bac permettant de franchir la Marne.
En 1859, l’avènement du chemin de fer et d’une gare se traduit par
la création d’un lotissement à l’emplacement de l’ancienne demeure
seigneuriale du Perreux et par une coupure (la voie ferrée) entre le
site et Nogent.
Après plusieurs demandes des habitants restées infructueuses, le
Préfet valide le détachement du Perreux et la création d’une
nouvelle commune.

Cette première phase d’étude a souligné la qualité urbaine de la
ville, son caractère résidentiel très apprécié par ses habitants, mais
aussi la fragilité de cette situation générale qui ne repose sur aucun
patrimoine exceptionnel et qui pourrait être altérée par une mutation
au coup par coup non consolidée de différents secteurs. L’étude a
également révélé le manque de réserve foncière ou de sites
prévisibles de renouvellement urbain propices à contribuer au
dynamisme de la ville.

Plan de l’Abbé Grives, 1740. Nogent.
Tracés anciens. Plan de l’Abbé Grives, 1740. Nogent.

Le parti pris

L’ESPACE PUBLIC ORDONNATEUR DES MUTATIONS URBAINES

Pour interroger et mettre en perspective la question de la densification
de la ville, nous avons fondé la réflexion sur la structure urbaine de
la ville et sur le caractère spécifique des différents espaces publics.
Ensemble, nous sommes partis du postulat que l’espace public était
porteur de l’image de la ville et que la hiérarchie des voies et des
espaces publics permettrait d’ordonner, de clarifier et de promouvoir
cette image durablement dans le temps et dans l’espace.

L’étude a permis de sélectionner les 5 voies publiques les plus
importantes pour l’image actuelle et future du Perreux-sur-Marne.
Chaque voie a fait l’objet d’une analyse détaillée. Les programmes
desservis ont été recensés. Chaque voie a fait l’objet d’une
proposition de réaménagement en deux phases, à court et à moyen
terme, complétée par l’étude de la mutation d’un îlot type assortie
de recommandations d’urbanisme.

La hiérarchie des voies ne porte pas que sur le seul volet
aménagement, elle comprend aussi un volet programmation
consistant à doter chaque espace public d’un caractère dominant,
expression de la diversité des images de la ville et de la dynamique
urbaine.

Deux exemples

Boulevard d’Alsace Lorraine : économie et activités.
Avenue Pierre Brossolette : vitrine et histoire

Ces deux exemples permettent d’illustrer notre méthode de travail
mais aussi de mettre en lumière les différentes spécificités de ces
deux espaces : la vocation économique du boulevard d’Alsace-Lorraine
et la dimension « vitrine de la ville » de l’avenue Pierre Brossolette,
témoin de l’histoire de la ville.

Boulevard d’Alsace – Lorraine :

Nous avons d’abord analysé l’espace public et son occupation.
L’évolution de l’espace public a été interrogée selon un découpage
en trois natures d’occupation et usages :

  • la ville habitée (le bâti),
  • la ville circulée (le secteur de transit)
  • la ville partagée (interface entre ville habitée et secteur de transit).

Le boulevard d’Alsace-Lorraine est l’axe le plus circulé du Perreux mais
pour autant, le constat de l’activité économique est très négatif. Le tissu
n’est pas irrigué. Une réaffectation de l’espace public (proposition de
contre-allées, réorganisation du mobilier urbain) permettrait à la ville de
tirer parti du flux existant. En réorganisant l’espace dédié au transit, tout
en maintenant ses fonctions, la ville partagée dispose de plus d’espace,
l’irrigation du tissu urbain devient possible.
 

La Silicon Valley du 91

    Date : 2003 – 2026

    Maîtrise d’ouvrage : SPLA-IN (Grand Paris Aménagement)

    Budget : 120 000 €

    Équipe : Agence Convini x Dialogue Urbain Architecture Urbanisme,
               Florence Robert Frédéric Boeuf paysage, Vincent Thieson conception lumière

    Programme : xxx

    Surface : xxx

    Localisation : Lisses, Essonne

Mission d’étude urbaine et d’architecte urbaniste coordonnateur de ZAC – ZAC des Folies, Parc d’activités Léonard de Vinci

La mission

Dans l’héritage de l’Établissement Public d’Evry, Grand Paris Aménagement a trouvé en Lisses une des rares réserves foncières du sud-est parisien pour le développement d’activités de plus de 10 hectaresInitialement dédiée aux seules activités économiques, le programme de la ZAC des Foliess’est progressivement enrichi, accueillant aujourd’hui des logements, des équipements de sports et de loisirs et des sièges d’entreprises High Tech au sein du Parc d’activités Léonard de Vinci.

C’est dans ce contexte que nous a été confiée la double mission d’élaboration du projet urbain et de coordination de la ZAC des Folies. Depuis 2003, nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe de maitrise d’œuvre urbaine (rb&Cie, Tugec), le géomètre (Arkanes Foncier), la ville de Lisses, Grand Paris Aménagement, Grand Paris Sud, les équipes de maîtrise d’œuvre architecturale et les entreprises dans un objectif qualitatif constant.


PROGRAMME

1. Quartier de logements
individuels et intermédiaires
> 200 logements livrés en 2006 – 2007
2. Projet de quartier de logements
haut de gamme sur le site Truffaut, en cours d’étude
> 90 logements (env.)
3. Parc d’activités Léonard de Vinci
lié à la technologie de pointe
> 32 Ha dont 20 Ha restant à commercialiser
4. Village d’entreprises « LEOLAB »
> 3ha environ
5. Opération emblématique
de type DATA CENTER
> 16,5 Ha environ
6. Parc urbain avec parcours santé
« Fit’ Lisses »
> 12 Ha environ

Notre rôle d’urbaniste consiste à rester à l’écoute des mutations en cours à l’échelle du territoire pour ensuite faire évoluer le projet urbain dans ce sens. Il s’agit d’un projet vivant.

Notre mission de coordination consiste, par l’élaboration d’un cahier des prescriptions d’architecture, d’urbanisme et de paysage détaillé, à veiller au respect de la cohérence d’ensemble du projet urbain.

Situation de la ZAC des Folies

La ZAC des Folies se situe en limite Ouest de la commune de Lisses, adossé à un bois classé. Elle bénéficie de ce fait, d’un cadre naturel exceptionnel pour l’accueil d’une mixité de programmes : des logementsmais également d’une nouvelle génération d’entreprises High Tech. Ce développement s’inscrit dans le prolongement de l’urbanisation de la commune en lui donnant une nouvelle épaisseur.

En effet, suite à la décision de la commune de développer un nouveau quartier de ville sur ce site, un programme de maisons individuelles et de petits collectifs a été réalisé le long de l’aqueduc de la Vanne et du Loing dans la partie nord-est de la ZAC. Un parc urbain, véritable poumon vert du quartier, sépare le secteur logements du secteur activités.

Au cours de ses dernières années, l’expérience a montré que le programme s’enrichit et s’invente en même temps que le projet se réalise. C’est notamment le cas du projet du village d’entreprises LéoLab.

@ Florence Robert

Projet urbain

Notre démarche de projet tend vers l’unité territoriale. Elle se traduit par l’inscription des opérations dans une vision d’ensemble où règne le végétal.
Le projet urbain repose sur trois principes fondateurs :

– la trame urbaine ordonne le site,
– les espaces publics sont porteurs d’image et d’identité,
– la vision à terme donne du sens à l’opérationnel

Le succès du projet urbain se concrétise lorsqu’il est porté par les collectivités.

Exemple : Dans le cadre du projet de logements au nord de la ZAC plusieurs scénarios urbains ont été proposés. Entre « épaissir » l’existant par l’ajout de quelques grappes de maisons supplémentaires (principe d’Intériorité), et préfigurer les bases d’un nouveau quartier (principe d’Extériorité), la ville et l’aménageur ont retenu l’«Extériorité ».

La décision majeure de la ville fut d’accepter le changement de nature de l’avenue des Parcs, voie de transit transformée en avenue résidentielle, adresse et image du nouveau quartier. Elle est doublée d’une contre-allée paysagère pour la desserte et la promenade.  Une succession d’allées mixtes, piétons-autos, au caractère privé, reliées entre elles par une rue intérieure, assure la desserte interne du quartier et son ouverture sur l’avenue des Parcs.

Le quartier est aujourd’hui « habité ».

Projet de paysage

Les grands axes de composition du paysage ont été intégrés à la conception d’ensemble (parc, plans d’eau, forêt à l’ouest, bourg au sud et à l’est…).
L’espace minéral est traité en continu.
Lot G – Coupe de principe sur la bande des 10 m – 1/100E
@ Florence Robert

Parc d’activités Léonard de Vinci

Le projet du parc d’activités Léonard de Vinci comprend cinq secteurs correspondant à cinq offres dis­tinctes susceptibles d’intéresser une large clientèle tout en respectant l’objectif des collectivités d’accueillir en priorité des entreprises à haute valeur ajoutée (High Tech et Middle Tech) tout en proposant un cadre attractif pour les entreprises (parc, équipements). À l’échelle locale, le parc d’activité a pour objectif de développer le bassin d’emplois du secteur.

L’importance accordée au végétal en fait un site exceptionnel pour l’accueil des entreprises. Les grands axes de composition du paysageont été intégrés à la conception d’ensemble (parc, plans d’eau, forêt à l’ouest…).Un soin particulier a été apporté au traitement des espaces libres publics et privés. L’avenue des Parcs constitue « l’adresse » du nouveau quar­tier et sa référence paysagère. Cette qualité végétale se prolonge au sein même des parcelles par des prescriptions paysagères très précises orientant l’aménagement des espaces verts et le choix des essences.